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Photo du rédacteurRegina Osega

Crier tout bas...

Dernière mise à jour : 29 mars

Il s’agit de l’histoire d’une jeune femme âgée de 27 ans qui a vécu pour la première fois une dépression à la suite d’un deuil d’un membre de sa famille en septembre 2018. Le premier deuil de sa courte vie.


Cette jeune femme avait, entre autres, réalisée ses études au baccalauréat bidisciplinaire en psychologie et en psychoéducation, au diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS), de niveau de deuxième cycle, en évaluation, intervention et soutien psychologique auprès des personnes ayant une déficience intellectuelle ainsi qu'amorcé sa deuxième année de maîtrise en psychoéducation. Son rêve était de devenir un jour une psychoéducatrice dans une école primaire.


Toutefois, ses journées étaient devenues de plus en plus sombres.


Elle ne souriait plus, elle ne riait plus, elle n'osait plus parler de sa profonde tristesse par peur de déplaire encore une fois... L'incompréhension de son entourage était chose courante ce qui n'aidait pas à son rétablissement.


Elle sait aujourd'hui, qu'il faut malheureusement vivre une dépression pour arriver à la comprendre!


Elle tombait de plus en plus dans un vide sans fin. L'énergie n'était plus au rendez-vous et elle n'était plus capable de performer dans le cadre de ses études universitaires. La fatigue se pointait, à chaque matin, à la suite de son insomnie de la veille rendant la moindre tâche une montagne.


Étant de nature perfectionniste et quelque peu orgueilleuse, elle a refusé de s’arrêter et de chercher de l’aide. Puis, malgré qu'elle avait fait ses études dans le domaine de la psychologie, elle n'avait rien vu arriver.


Elle s'est retrouvé tout subitement dans un brouillard avec un sentiment de culpabilité qui l'habitait, car elle connaissait les symptômes physiques, psychologiques et comportementaux reliés à cette maladie mentale, la dépression.


Elle avait perdu l'espoir de s'en sortir, comme si le bonheur ne lui était plus accessible.
 

Un jour assise au salon entourée de ses nièces âgées d'un an et de trois ans, elle a goûté à nouveau au bonheur. Cette JOIE qui ne lui paraissait plus accessible était bien présente lorsqu'elle jouait avec celles-ci.


C'est à CE moment-là qu'elle a pris conscience qu'elle ne ressentait plus la joie de vivre depuis un bon bout de temps dans sa vie, la tristesse avait pris le dessus. Tout en écoutant les rires de ses nièces, elle savait maintenant qu'elle avait besoin d'aide pour s'en sortir.


Cette histoire est la mienne.


Selon l'Association des médecins psychiatres du Québec (2021), la dépression majeure est une maladie mentale qui se caractérise par une perte de plaisir et une humeur triste soutenue pendant plusieurs semaines. De plus, la personne souffrira de problèmes de sommeil, de changement au niveau de son appétit, de perte de concentration, d’énergie, d’intérêt ou de motivation. Les pensées sont négatives avec une pauvre estime de soi, une culpabilité démesurée, une tendance à voir tout en noir, un pessimisme et un manque d’espoir pour l’avenir. Ceci mène parfois à des idées suicidaires.


Il est important de souligner que la dépression majeure est une maladie multifactorielle. Selon le Gouvernement du Canada (2018), certains sont génétiquement prédisposés à la dépression et plusieurs facteurs externes peuvent augmenter le risque :

  • le décès ou la maladie d'un conjoint, d'un ami ou d'un membre de la famille

  • des difficultés au travail ou dans une relation personnelle

  • une faible estime de soi

  • des difficultés financières

  • des problèmes de dépendance

Certaines personnes souffrent de dépression saisonnière, à la même période chaque année, généralement pendant l'hiver lorsque la lumière naturelle se fait plus rare. Chez la femme, les changements hormonaux peuvent entraîner des problèmes de dépression à la ménopause ou à la suite d'un accouchement.

 

Je voulais vous raconter cette partie de mon histoire, car je trouve important de souligner que la détresse psychologique est bien réelle et qu'elle est tout aussi légitime qu'une maladie physique!


En faite, j'ai nommé mon entreprise Le Bonheur est à ta portée, car je souhaite transmettre aux gens que le bonheur demeure toujours accessible pour nous, et cela même lorsque nous sommes persuadé du contraire!

Enfin, je vous encourage fortement à aller chercher de l'aide professionnelle si vous en ressentez le besoin. Pour cibler votre première rencontre découverte gratuite de 30 minutes sur Zoom ayant pour objectif d'évaluer vos besoins, cliquez sur le lien suivant.



PS: N'oubliez surtout pas que le Bonheur est à votre portée!

Rédigé par: Regina Osega, Intervenante en psychoéducation spécialisée en soutien à la parentalité, conférencière et Fondatrice du Bonheur est à ta portée


Candidate à la profession de psychoéducatrice


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